CONTES SOUS L'ARBRE ROUGE
Renouant avec la tradition orale du contes, le spectacle met en scène une étrange conteuse qui vient, sous le feuillage d'un arbre rouge, recueillir les histoires dont il a la mémoire. le choix de la forêt répond également à cette esthétique du conte: lieu de passage magique, elle fait le lien entre la réalité et le monde de l'imaginaire. La scénographie du spectacle permet de renouer avec ce lien, puisqu'en pénétrant dans cette forêt, le spectateur accepte de franchir une barrière, une limite invisible et ténue, entre la réalité et le rêve, recréant ainsi la fonction première du théâtre et du conte: accepter le "il était une fois".
Initialement prévu comme une lecture théâtrale , Contes Sous l'Arbre Rouge met en scène trois albums jeunesse aux univers très différents. La gageure de ce seul en scène consiste à faire naître, sous les yeux des spectateurs, une galerie de personnages , une princesse cerf, un pingouin mal dans sa peau, un lord anglais et de passer d'un registre à l'autre.
Autre point fort de ce spectacle, propre à l'esthétique de la compagnie, une scénographie immersive, qui permet au spectateur de pénétrer entièrement dans l'univers du spectacle. L'immersion passe d'abord par un décor utilisant de véritables matériaux de la forêt: arbre, mousse, feuilles etc. La forêt est représentée dans l'espace mais aussi sensoriellement avec les senteurs et l'univers sonore mis en place dès l'entrée des spectateur. Au fil des histoires, les personnages se succèdent en THEATRE D'OMBRE , en MARIONETTES, les objets s’animent, au fil des mots et des sons, le poétique côtoie le burlesque, faisant de ce spectacle une performance énergique aux registres variés. Initialement prévu pour les médiathèques et les lieux non dédiés, le spectacle a évolué en une forme plus complète pour les salles de spectacles.
"Dans une forêt reculée, alors que l'automne prend fin, un mystérieux arbre rouge susurre à la conteuse des histoires avant que la neige n'arrive."
PRODUCTION: Collectif Bruit des Cloches.
COPRODUCTION: Théâtre du Rexy (RIOM)
La Cour des Trois coquins (63)
Médiathèque de Sayat (63)
CREDIT PHOTOS: Clément Mendez
MISE EN SCENE ET JEU: Salomé Chevolleau.
LUMIERE ET SON: Clément Mendez
REGARD EXTERIEUR: Noëlle Miral.
CONTES SOUS LA ROULOTTE
"Bien à l'abris dans leur petite roulotte, deux sœurs espiègles attendent le retour du printemps."
Renouant avec la tradition orale, Contes de la Roulotte , ce sont des histoires, que l'on se raconte, pour faire passer le temps.
A l'image de Contes Sous l'Arbre Rouge, premier volet hivernal, Contes de la Roulotte propose une expérience immersive: la Roulotte, c'est un lieu intimiste, où l'on se serre pour écouter, mais c'est aussi un véhicule vers l'univers du récit, de l'imaginaire.
Dans cet espace exigu, tout est bon pour devenir histoire: une serviette de papier devient fleur, une bobine de fil des ailes de fées, quelques chutes de tissu une garde robe de haute couture.
Le spectacles qui mêle MISE EN SCENE D'ALBUMS JEUNESSE, THEÂTRE D'OBJET et MUSIQUE TRADITIONNELLE emporte les enfants dans un univers poétique et drôle où se côtoient au fil des histoires lutin bougon, raton laveur hyper actif, tortue rappeuse et caribou crooner .Car c'est bien un voyage théâtral et sonore que propose ce spectacle. Initialement prévu pour les lieux non dédiés, le spectacle évolue vers une forme plus complète adaptée aux salles et à la rue
PRODUCTION: Collectif Bruit des Cloches.
COPRODUCTION: Médiathèque de Sayat (63)
MISE EN SCENE ET JEU: Salomé Chevolleau.
MUSIQUE LIVE: Camille lainé
REGARD EXTERIEUR: Noëlle Miral.
Tango pour un Réverbère
"Dans une loge de théâtre s'invitent deux personnages farfelus et déjantés pour une métamorphose entre strass et paillettes."
Peu de paroles dans ce spectacle qui repose sur le mime et le clown. Il met en avant le jeu des corps qui s'expriment jusqu'à la danse et plonge le spectateur dans un univers poético-burlesque aux personnages déjantés et attachants.
Le spectateur devient le miroir du dialogue corporel entre les deux personnages dont la maladresse interroge notre rapport à l'apparence et à l'autre.
Tango pour un réverbère naît de mon questionnement sur notre rapport à l’apparence et sur le besoin de reconnaissance. Dans nos sociétés modernes où le rapport au corps s’enlise dans des schémas imposés par les publicitaires ou par les starlettes, devenir célèbre, être connu(e) et reconnu(e) repose sur l’adéquation à un type, à une image préconçue et souvent superficielle. L’image et le corps sont désormais devenus un dictat, parfois seule source de valorisation en particulier pour les femmes.
Face à cette réalité se dresse le personnage, Gloria, despotique et délurée, qui s’acharne à coller au plus prêt à l’image désuète de son idole : Marilyn Monroe, symbole de la féminité mais aussi de la femme objet.
Mais la métamorphose de Gloria, pervertie par une image fallacieuse d’elle-même est un échec : maquillée, peinturlurée, accessoirisée à l’extrême, celle-ci se transforme en une pathétique poupée vide sous le regard à la fois amusé et éberlué de son accessoiriste qui assiste bien malgré lui à sa transformation grotesque.
Duo infernal, Gloria et son accessoiriste me permettent d’explorer les relations hommes femmes où se mêlent séduction, domination et objectivisation de l’autre, tout en posant la question de l’identité, de la quête de soi aux prises avec un idéal de soi souvent irréaliste et dégradant. Volontairement féministe, sans être toute fois dans la revendication, Tango pour un réverbère laisse entrevoir, par la thématique du miroir que le spectateur constitue, la difficile question d’être au monde, d’être par rapport au monde.
PRODUCTION: Compagnie En Attendant Marcelle.
MISE EN SCENE ET JEU: Salomé Chevolleau et Maxime Monteillard.
REGARD EXTERIEUR: Noëlle Miral et Marion Boire.
COSTUME: Marion Boire.